La formation de formateurs est, depuis quelque temps, une préoccupation des divers gouvernements, institutions et acteurs éducatifs. Il est important d’éduquer et former en temps de diversité, un processus complexe sur lequel nous devons réfléchir à différents niveaux, c’est-à-dire sur les politiques et pratiques curriculaires, de façon à pouvoir reconstruire des propositions de programmes d’études plus en adéquation avec la formation de citoyens capables de comprendre le monde dans lequel nous vivons et de l’imaginer et de le faire plus juste et accueillant.

Il s’agit également de formuler et construire des réponses aux questions en rapport avec la formation des enseignants/formateurs lorsqu’il s’agit d’apprendre à inclure l’autre, à promouvoir des savoirs en faveur de l’interculturalité, du plurilinguisme, du développement durable, de l’éducation pour la paix, du bien commun, sans oublier l’individu dans sa singularité et diversité, tout en valorisant et partageant différentes formes d’être et de dire. En termes de moyens et leviers pour la formation des enseignants et acteurs éducatifs on peut s’interroger : comment les acteurs éducatifs s’emparent-ils des espaces et autres ateliers informels, virtuels ou non, pour échanger et prendre de la distance sur leurs pratiques? Quelle(s) question(s) l’articulation entre les espaces formels et informels pose-t-elle à la formation des enseignants/formateurs, et à travers elle à l’enseignement supérieur?